Connaissez-vous cette espèce?

AUTRES NOMS :

  • Éperlan arc-en-ciel
  • Éperlan d’Amérique
  • Osmerus mordax

DESCRIPTION :

L’éperlan possède un corps allongé comprimé latéralement et mesure habituellement entre 18 et 20 cm. C’est un poisson au corps argenté, au dos vert pâle et aux flancs à reflets multicolores variables. Sa tête est effilée et il possède une grande bouche à dents.

HABITAT :

L’éperlan vit en bancs entre deux eaux dans les lacs, les estuaires ou les régions marines côtières. Il remonte de petits cours d’eau et des rivières aux eaux vives lors de la fraie. Il est sensible à la lumière et semble se trouver plus en profondeur le jour.

STATUT :

La population d’éperlan arc-en-ciel du sud de l’estuaire du Saint-Laurent possède depuis plusieurs années un statut d’espèce vulnérable.

UNE TRADITION QUI PERDURE DANS LE TEMPS

La pêche à l’éperlan est une tradition ancienne qui fait partie du patrimoine des populations riveraines de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. La pêche récréative à la ligne se pratique du printemps à l’automne sur les quais et les rives des régions côtières. En hiver, directement sur la banquise ou dans de petites cabanes pour se protéger du froid, les pêcheurs percent des trous dans la glace à l’embouchure des rivières pour pêcher à la ligne morte.

« Activité sociale, elle se pratique en famille et entre amis depuis plusieurs générations. »

PERMIS ET QUOTA

La glace étant dorénavant assez épaisse pour être sécuritaire, la saison de pêche sur glace est officiellement commencée en Gaspésie depuis quelques semaines. Le résident sans permis ou le non-résident titulaire d’un permis de pêche sportive peut pêcher dans le fleuve Saint-Laurent (zone 21) jusqu’à 120 éperlans par jour. Par contre, la limite de prise quotidienne est de 60 dans la partie de la zone 21 située à l’ouest de l’embouchure de la rivière des Grands Méchins jusqu’au pont Pierre-Laporte, et dans les eaux intérieures des Îles-de-la-Madeleine.

Pourquoi un quota? Pour assurer la pérennité d’une espèce en identifiant la quantité maximale qu’il est raisonnable de pêcher dans une zone définie.

 

Sources: (1) Éperlan arc-en-ciel. 2016. Gouvernement du Québec, Ministère Forêts, Faunes et Parcs. (2) Pêche à l’éperlan dans le Saint-Laurent. 2013. Gouvernement du Québec, Culture et Communications.

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